Éradication du discours de la haine, du tribalisme, du repli identitaire et de la violence dans l’espace public. Ces sujets ont fait l’objet d’une concertation entre le Conseil national de la communication, la société civil et les médias à Yaoundé.
« L’heure est grave. Le discours de haine a pris des proportions inquiétantes dans nos médias. Nous devons combattre sa propagation. La responsabilité des médias est grande pour la construction d’une nation forte », a déclaré Joseph Chebongkeng Kalabubse, président du CNC. D’après lui, si rien n’est fait aujourd’hui, demain sera peut-être trop tard.
« La montée du discours de haine dans notre pays constitue une menace réelle à la cohésion et à la stabilité de notre pays et est contre nos institutions », a indiqué René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et représentant du premier ministre.
Pour le porte-parole du gouvernement, c’est durant les périodes électorales que ces discours prennent de place. « La propagation du discours de haine est plus accrue en période électorale pour diviser les Camerounais », a-t-il ajouté.
Il indique aussi qu’il est partie prenante au plan d’action de Rabat adopté en 2012 permettant d’identifier les discours de haine, l’intolérance, la stigmatisation et la discrimination sur la base de la nationalité, de l’origine ethnique, de la religion ou des opinions.
Raymond Nsimba