L’Egypte souffre d’une pénurie d’eau, de températures élevées, de phénomènes d’érosion et d’une intrusion de l’eau de mer dans son eau douce. C’est ce qu’a indiqué le ministère égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation dimanche 11 septembre.
Selon la même source, l’Egypte est l’un des pays les plus touchés par le changement climatique.
« L’augmentation de la population, l’instabilité de l’approvisionnement en eau (provenant notamment de fleuves tels que le Nil) et les chocs climatiques ont entraîné une pénurie d’eau potable, mais aussi une pénurie des eaux utilisées à des fins agricoles et industrielles dans plusieurs pays », a dit Hani Suweilam, ministre égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation à la presse locale.
Il reconnaît les efforts que déploie son pays pour améliorer sa gestion de l’eau « en réhabilitant ses canaux pour mieux acheminer l’eau jusqu’aux agriculteurs. L’eau était un élément clé de l’agriculture et de la sécurité alimentaire », a-t-il ajouté.
Pour M. Suweilam, il est impérieux d’étendre les projets de dessalement de l’eau, mais aussi de trouver des moyens moins coûteux et plus efficaces de réutiliser les eaux usées.
A plusieurs reprises, l’Egypte a souligné l’importance de transformer les engagements climatiques en actions conformément à l’Accord de Paris et s’est engagée à défendre les aspirations africaines concernant l’agenda climatique.
Du 6 au 18 novembre, l’Egypte va organiser 27e session de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) dans la ville de Charm el-Cheikh.
Joe Kashama