Au moins vingt-et-une personne ont été tuées, 50.000 autres déplacées et de cultures ont été détruits alors qu’elles étaient sur le point d’être récoltées. Des villes et villages ont été partiellement ou totalement détruits par le cyclone Batsirai à Madagascar. C’est ce qu’a rapporté le programme alimentaire mondial (Pam) lundi 07 février. Selon l’agence nationale de secours aux sinistrés, plus de 200 écoles ont été détruites, laissant plus de 10.000 enfants incapables d’assister aux cours.
« L’impact a été sévère et dur et nous comptons toujours les victimes. L’impact du cyclone, en particulier la destruction des cultures de riz qui étaient à environ deux semaines de la récolte, a aggravé une mauvaise situation et se ferait sentir pendant six mois. Des parcelles de fruits et légumes ont également été détruites », a déclaré Pasqualina Di Sirio, directrice nationale du PAM à Madagascar.
Elle affirme que le PAM mène une enquête aérienne des zones touchées pour mieux évaluer les besoins, mais les résultats ne sont pas encore connus. « Les niveaux d’eau continuaient de monter, en particulier dans une zone proche de deux rivières et d’un canal, et que les habitants pourraient encore être contraints de fuir leurs maisons », a-t-elle ajouté.
Avec une population de près de 30 millions d’habitants, le Madagascar a déjà dû faire face aux conséquences du cyclone Ana, qui a tué une cinquantaine de personnes et déplacé 130.000 personnes deux semaines plus tôt.
La Rédaction