Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte malienne, a décrété un deuil national en mémoire des militaires tués lors de l’attaque contre le camp de l’armée à Mondoro, dans le centre du Mali. Selon le décret du président de la transition, le deuil commence ce samedi 5 mars à minuit. Les drapeaux, les bâtiments et édifices publics vont rester en berne pendant toute la durée du deuil.
D’après le bilan avancé par l’armée, l’attaque a fait vingt-sept morts parmi les soldats et plusieurs dizaines de terroristes ont été neutralisés. Trente-cinq personnes ont été blessées, dont vingt et une grièvement.
Ce samedi, la mission des Nations unies (Minusma) au Mali condamne cette attaque. Un responsable militaire affirme à l’AFP que « l’armée de terre et l’armée de l’air (avaient) vigoureusement réagi » pour neutraliser les assaillants.
Le camp de Mondoro, proche de la frontière avec le Burkina Faso, a été à plusieurs reprises la cible d’attaques de djihadistes. Cette dernière attaque survient en pleine reconfiguration de l’armée malienne après l’annonce du retrait des troupes françaises du territoire malien. Mais aussi la fin de l’opération Takuba sur fond de tensions diplomatiques entre Paris et Bamako.
Joe Kashama