Comment garantir un accès à un enseignement d’excellence dans le domaine du droit international des droits de l’Homme et de contribuer à sa promotion dans le cadre des institutions nationales des Etats et de leurs juridictions?
Pour répondre à cette préoccupation, une formation sur le “Numérique et Droit international des Droits de l’homme” se tient à Dakar, au Sénégal du 13 au 24 Septembre à la maison de la presse.
Jo Holden Directeur de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF) affirme que « le choix de ce thème s’explique par la position axiale qu’occupent le Numérique et les systèmes d’information dans la croissance et la compétitivité des nations à l’échelle planétaire. Ils constituent actuellement les secteurs les plus dynamiques de l’économie mondiale avec un taux de croissance double de celui de l’économie classique dans la plupart des pays développés ».
Avec l’avancée des nouvelles technologies et la révolution numérique, d’autres problèmes de la protection de la dignité humaine se posent. Avec le numérique se pose d’autres enjeux liés à la protection de la dignité humaine et des droits fondamentaux de la personne humaine.
Andrea Ori, directeur régional du BRAO/HCDH, soutient que « les nombreux avantages qu’offre la technologie numérique sont énormes, notamment sa valeur du point de vue des droits de l’homme et du développement. Tout comme il y a matière à analyser les enjeux du numérique par exemple vis-à-vis des droits des migrants en garantissant un engagement maximum du point de vue de la communication dans l’optique d’une protection renforcée des droits des migrants et réfugiés en termes d’assistance au niveau du contrôle des frontières. En Afrique de l’Ouest et au Sahel les données numériques constituent déjà un enjeu de taille dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme. »
130 participants vont suivre cette formation afin “d’être bien outillés pour mieux faire face à leur obligation de défendre et de promouvoir les libertés et les droits fondamentaux des citoyens ainsi que le renforcement de l’Etat de droit et de la culture démocratique en Afrique”.
Jacques Matand’