Les autorités tchadiennes ont donné le coup d’envoi mardi 13 février 2024, à Ndjamena, précisément dans le district de santé de Farcha, d’une campagne de vaccination intégrée contre la rougeole et la fièvre jaune.
Prévue du 13 au 19 février, cette campagne vise à atteindre les objectifs des stratégies mondiales et régionales ainsi que des plans d’élimination de ces maladies au Tchad.
La campagne cible les enfants âgés de 9 à 59 mois pour la vaccination contre la rougeole, et les personnes âgées de 9 mois à 60 ans pour la vaccination contre la fièvre jaune. L’objectif est de vacciner au moins 95% de chaque groupe cible, comme l’a souligné Abdoulaye Yam, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Face à la faible couverture vaccinale de routine, le représentant de la Banque mondiale, Kofi Amponsah, a mis en avant les conséquences néfastes de cette situation, telles que la persistance des épidémies de rougeole et de fièvre jaune. Le financement apporté par l’institution vise à prévenir la propagation de ces épidémies sur l’ensemble du territoire national.
Après le lancement officiel de la campagne, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique, Abderazack Adoum Fouda, s’est lui-même fait vacciner sur place, appelant à une forte mobilisation pour que l’ensemble des groupes cibles bénéficie des vaccins.
La réussite de cette campagne dépendra non seulement de la préparation technique des responsables sanitaires, mais également de la coordination, du suivi et de l’appropriation par les autorités administratives, militaires, coutumières, religieuses et traditionnelles, selon le représentant de l’OMS.
Ben Tshokuta