Avec 111 sièges sur les 151, le Parti congolais du travail (PCT), parti présidentiel, s’offre une majorité absolue à l’Assemblée nationale, selon les résultats de législatives publiés par le ministère de l’Administration du territoire mardi 2 août.
Déjà lors du premier tour, le PCT avait arraché 102 sièges de députés. Dimanche 31 juillet, le parti au pouvoir s’est offert neuf sièges au second tour. Ce qui conforte sa majorité écrasante. Pourtant, les opposants n’ont pas pu atteindre la barre de dix élus.
L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) de l’opposant défunt Guy-Brice Parfait Kolelas, s’engage à la nouvelle assemblée nationale avec sept sièges. C’est le même nombre d’élus que l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS). Cette dernière est, jusque-là, la première force de l’opposition.
Quatre candidats indépendants ont été élus. Ancienne dirigeante de la Fédération de l’opposition, Claudine Munari, quant à elle, s’est offerte 58% de suffrages. Et a pris le dessus sur Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des Petites et moyennes entreprises.
Si les observateurs rapportent qu’il y avait une faible affluence des votants, Georges Mbaka, ministre congolais en charges des élections, se félicite que « la paix, la sérénité et la cohésion nationale ont été préservées ». Mais les autorités n’ont pas donné le taux de participation à ces législatives.
Au Congo, les législatives combinées aux locales ont permis de renouveler les 151 sièges de l’Assemblée nationale ainsi que 1154 sièges des conseils locaux, départementaux et municipaux.
Raymond Nsimba