Mardi 18 mars, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Norvège ont demandé les dirigeants du Soudan du Sud à prendre des mesures urgentes pour garantir des élections authentiques et pacifiques en décembre prochain.
Selon les Etats, ce processus devrait répondre à dix questions posées par les Nations Unies, l’Union africaine et l’Autorité intergouvernementale pour le développement. En fait, le Soudan du Sud est en paix depuis qu’un accord de 2018 a mis fin à un conflit de cinq ans, responsable de centaines de milliers de morts.
Ce pays envisage de choisir les dirigeants qui succéderont au gouvernement de transition actuel, qui comprend le président Salva Kiir et le premier vice-président Riek Machar, dont les forces respectives se sont affrontées pendant la guerre civile de 2013 à 2018.
En 2022, M. Kiir avait déclaré que le gouvernement de transition va rester au pouvoir pendant encore deux ans, retardant ainsi les élections prévues. Cette déclaration commune fait suite aux avertissements des États-Unis selon lesquels le Soudan du Sud n’est pas sur la bonne voie pour organiser des élections libres et équitables en décembre comme prévu.
Josaphat Mayi