Tôt mercredi 21 octobre, les militants de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), parti présidentiel, sont dans les rues de Kinshasa, capitale de la RDCongo. A pied ou à moto, dans des bus ou des taxis. Direction, le Palais du Peuple.
Ils y sont déjà en grand nombre pour assister à la prestation de serment des juges de la Cour Constitutionnelle.
Une prestation de serment qui prend les allures d’un bras de fer entre les militants du parti présidentiel et les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Ces deux personnalités ont fait savoir qu’elles ne pourront pas être à la prestation de ce jour prévue au Palais du Peuple.
Pour Maître Gaby Muamba, avocat au barreau de Kinshasa/Matete, «les dispositions relatives à la prestation de serment des juges n’exigent pas la présence du congrès. Mais les juges constitutionnels seront présentés à la Nation devant l’Assemblée nationale et le Sénat ainsi que le bureau du Conseil supérieur de la magistrature. Pour le Parlement, s’il y a seulement un ou deux députés, c’est bon».
Cet avocat, dont les avis penchent pour l’UDPS, même s’il y a un bras qui se profile, l’important est que “la force qui appartient puisse l’emporter”.
Au Palais du Peuple, l’ambiance est à la fête. Les militants et combattants de l’UDPS sont dans l’hémicycle et en nombre. Ils chantent, se réjouissent en attendant le début effectif de la cérémonie de prestation de serment des juges.
Jacques Matand’