Un entrepôt a été vidé par les habitants de la capitale fédérale du Nigéria lundi 26 octobre. L’entrepôt contenait des nourritures destinées aux ménages pauvres affectés par la crise de la COVID-19. Les pillages se poursuivent. Ils ont commencé depuis le 20 octobre après la répression des manifestants.
D’autres pillages se sont produit dans les entrepôts d’autres villes, notamment, Lagos, Jos et Port Harcourt.
Depuis début octobre, le Nigeria est secoué par des manifestations contre les violences policières et le pouvoir central. Manifestations violemment réprimées.
Le bilan de cinquante-six morts est avancé par Amnesty international, organisation internationale de défense des droits de l’homme.
Malgré l’appel au calme du président Muhammadu Buhari, les jeunes nigérians sont toujours dans les rues.
Inès Kayakumba