Dimanche 28 mai, près de deux personnes ont été tuées et d’autres blessées dans des frappes aériennes de forces gouvernementales contre des positions de trafiquants sur le port d’Al-Maya, près de Zawiya, dans l’ouest de la Libye, selon des sources locales.
Des médias locaux rapportent que ces frappes ont visé ces sites pour le deuxième jour consécutif. Des images publiées par les médias montrent des embarcations incendiées dans le port entourées d’une épaisse colonne de fumée noire.
Selon Ali Bouzrebah, député libyen, son neveu figure parmi les victimes des frappes aériennes de forces gouvernementales.
Le port d’al-Maya se trouve à une dizaine de km de Zawiya de la ville qui abrite une importante raffinerie de pétrole. Depuis l’annonce de cette opération, le gouvernement de Tripoli n’a plus communiqué sur le déroulement des frappes, leurs cibles ou les bilans.
La Libye peine à s’extirper d’une décennie de chaos après la chute du Mouammar Kadhafi. Depuis, le pays est rongé par la crise, alors que deux gouvernements se disputent le pouvoir : l’un installé à Tripoli (ouest), dirigé par Abdelhamid Dbeibah et reconnu par les Nations unies, l’autre dans l’Est, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar et le Parlement.
La nuit de dimanche à lundi, des combats ont opposé deux groupes armés influents à Tripoli, faisant légers parmi la population civile, d’après les secours et des médias locaux.
Raymond Nsimba