Libye : les factions rivales doivent s’entendre sur des élections cette semaine (ONU)

En Libye, les factions rivales doivent s’attendre sur des mesures qui régissent la transition vers les élections lors des pourparlers à Genève cette semaine. C’est ce qu’a dit Rosemary DiCarlo, chef politique de Nations unies au Conseil de sécurité de l’ONU lundi 27 juin. Elle garde espoir que cela conduira à un vote tant attendu le plus tôt possible. 

« Nous sommes encouragés que les dirigeants des deux chambres aient accepté l’invitation de la conseillère spéciale (de l’ONU) Stephanie Williams à se réunir à Genève du 28 au 29 juin, pour discuter et parvenir à un accord sur les mesures régissant la période de transition menant aux élections », a déclaré Mme. DiCarlo. 

Elle exhorte les quinze pays membres du Conseil de sécurité et tous les partenaires internationaux de la Libye « à appeler les dirigeants des deux chambres à saisir l’opportunité offerte par l’accord conclu au Caire et à organiser des élections ». 

Selon les rapports, le conseil basé à Tripoli a insisté pour interdire aux militaires de se présenter à l’élection présidentielle. C’était apparemment une décision dirigée contre le maréchal Haftar, un chef militaire controversé qui a annoncé sa candidature aux élections de décembre. Mais les législateurs basés à l’est ont appelé à autoriser le personnel militaire à se présenter. 

Mme DiCarlo appelle à œuvrer en faveur de la réconciliation nationale, avertissant que « la persistance des divisions politiques contribue à un environnement sécuritaire tendu à Tripoli et dans ses environs ». « A mesure que les groupes armés se positionnent pour soutenir M. Dbeibah ou M. Bachagha, le risque d’escalade augmente », a-t-elle averti. 

La Libye, riche en pétrole, est en proie à un conflit depuis qu’un soulèvement soutenu par l’OTAN a renversé et tué le guide libyen Mouammar Kadhafi en 2011. Deux administrations rivales dirigent le pays. Un à l’est, soutenu par le commandant militaire de l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar et un autre dans la capitale, Tripoli. 

Ali Maliki 

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