Antonio Guterres, secrétaire général de l’Onu, a exhorté toutes les parties à continuer de préserver la stabilité en Libye comme une priorité absolue. C’est ce qu’a rapporté le communiqué publié par son porte-parole vendredi 11 février. C’est après le pays se soit retrouvé avec deux Premiers ministres concurrents, faisant planer le spectre d’un regain de violence.
Il rappelle à toutes les institutions l’objectif premier d’organiser des élections nationales le plus tôt possible. Et qu’il « prend note » de la nomination par le Parlement libyen d’un nouveau Premier ministre. « Le secrétaire général appelle toutes les parties et institutions à continuer de veiller à ce que ces décisions cruciales soient prises de manière transparente et consensuelle », a indiqué le communiqué.
Jeudi 10 février, le Parlement libyen basé dans l’est, a voté Fathi Bashagha pour la mise en place d’un nouveau gouvernement intérimaire. En absence du Premier ministre internationalement reconnu, Abdelhamid Dbeibah. Ce dernier a déclaré qu’il ne va pas démissionner. Il a qualifié la décision d’illégitime.
Le report des scrutins présidentiels du 24 décembre au milieu de profondes divisions sur leur base juridique et plusieurs candidats controversés. Ses rivaux ont accusé son mandat d’être terminé.
Après le renversement du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye riche en pétrole s’est transformée en factions rivales.
Ali Maliki