Alors que le président Tshisekedi a, lors de son discours à la tribune de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, annoncé la candidature de la RDC au Conseil des droits de l’homme, l’opposition appelle au rejet de cette candidature.
Pourquoi ? La Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) était la première à donner le ton. Pour cette organisation, la RDC ne satisfait pas aux conditions nécessaires pour prétendre à une telle position de responsabilité internationale. Elle affirme disposer de preuves claires de violations régulières des droits, arguant que la reconnaissance de la RDC au sein de cette instance internationale serait « une trahison des principes mêmes que l’Onu est censée défendre ».
Quelques heures avant le discours du président Tshisekedi, opposants et acteurs de la société civile, mais aussi des mouvements citoyens ont manifesté devant le ministère de la Justice. Au cœur de leur revendication ? Ils exigent la libération de prisonniers politiques. Il s’agit notamment de l’opposant Jean-Marc Kabund, Seth Kikuni et de Mike Mukebayi.
Dans une déclaration, ces formations de l’opposition ont, à leur tour, appelé les Nations unies et les partenaires internationaux à rejeter la candidature congolaise tant « des abus persisteront ».
En RDC, l’opposition a accusé le pouvoir en place de réprimer l’opposition, en étouffant toute voix dissidente. Jusque-là, le camp présidentiel demeure dans un mutisme sur cette question.
La Rédaction