Jeudi 22 décembre, le Fonds monétaire international (FMI) a accordé un soutien de 240 millions Usd à l’Ouganda dans le cadre de la relance économique après la crise post-Covid.
Ce programme va contribuer à soutenir une reprise inclusive après la crise et à instaurer les réformes structurelles nécessaires pour stimuler le développement économique de l’Ouganda.
« Les réformes structurelles restent essentielles pour libérer le potentiel de croissance de l’Ouganda. Les priorités comprennent le renforcement du cadre de lutte contre la corruption et du régime de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LBC/FT), l’amélioration du filet de sécurité sociale, l’avancement du programme d’inclusion financière et l’adaptation au changement climatique », a déclaré Malhar Nabar, chef de la mission du FMI en Ouganda.
Concernant la question de la politique monétaire et du secteur financier ougandais, M. Malhar souligne que le secteur bancaire est bien capitalisé, mais que les vulnérabilités existantes soulignent la nécessité de continuer à surveiller et à renforcer la stabilité financière.
« La Banque d’Ouganda (BoU) améliore son cadre de surveillance, mais a souligné que la mise en œuvre des recommandations de l’évaluation des sauvegardes contribuera à renforcer l’indépendance et que le nouveau cadre de gestion des risques traitera de la gouvernance et limitera les risques », a-t-il ajouté.
En Ouganda, la croissance devrait atteindre 5,3% en 2023, soit 0,7% de moins qu’au moment de la première revue en mars. L’inflation devrait augmenter à 8,3% à cause de la hausse des prix des produits de base et des coûts des intrants importés, d’après le FMI.
Ali Maliki