Prôner une réponse sécuritaire en collaboration avec le Mali et le Burkina Faso dans le nord de la Côte d’Ivoire. C’est ce qu’a recommandé le gouvernement ivoirien ce lundi 22 novembre face aux attaques terroristes. Selon Yamoussoukro, la situation dans le nord du pays est sous contrôle des forces loyalistes.
« Les Ivoiriens peuvent être rassurés, les forces ont été́ accrues sur cette zone nord et tous les moyens de l’Etat sont mis à disposition pour sécuriser cette frontière nord », a déclaré Patrick Achi, Premier ministre ivoirien, dans les propos relayés par l’AFP.
Le gouvernement ivoirien prend la menace terroriste au sérieux. La Côte d’Ivoire mène déjà certaines opérations avec l’armée burkinabé et malienne. Et bénéficie de l’aide de certains partenaires occidentaux. « Le Burkina Faso et le Mali constituent l’épicentre de la menace terroriste qui descend vers la Côte d’Ivoire. Le gouvernement a tout intérêt à collaborer avec ces Etats », a dit Lassina Diarra, expert antiterroriste ivoirien.
En juin dernier, le gouvernement ivoirien a inauguré un centre de formation de militaires et de policiers. Mais aussi des gendarmes et magistrats dans la lutte contre le terrorisme à Jacqueville, ville ivoirienne. Ce pays de l’Afrique de l’ouest veut à tout prix éviter un scénario burkinabé où les djihadistes ont gagné du terrain dans la plupart du territoire. Ils mènent des attaques meurtrières contre des civils et militaires.
Raymond Nsimba