«Je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain, de préserver les acquis démocratiques, de garantir l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national», a déclaré Assimi Goïta, nouveau président de la transition au Mali, au cours de la cérémonie de prestation de serment à Bamako, capitale malienne, ce lundi 07 juin. Il affirme vouloir changer les choses au Mali.
Assimi Goïta, la trentaine révolue, investit chef de l’État et président de la transition censée ramener les civils au pouvoir. L’homme fort du Mali affirme que son ambition reste l’organisation des élections. Il rassure que «ces élections se tiendront à la bonne date». «Le Mali va respecter ses engagements», a-t-il confié.
Le chef de l’État malien annonce également la réduction du train de vie de l’État. Mais aussi la suppression de deux tiers des fonds de souveraineté de la République. D’après Assimi Goïta, cette somme servira à la fourniture de l’eau. Mais aussi à la construction de centres de santé «pour les populations les plus démunies».
C’est une prestation de serment qui intervient, alors que le Mali est sanctionné par ses partenaires internationaux. Ces derniers condamnent un deuxième coup d’État. Ils exigent de militaires des garanties qu’ils céderont la place aux civils après les élections prévues début 2022.
Trésor Mutombo