Au moins cinq soldats de l’armée malienne ont été tués et plusieurs autres blessés, lors d’une attaque des hommes armés, dimanche 26 mai dans l’ouest du Mali.
L’armée indique avoir repoussé cette attaque en infligeant de lourdes pertes en vies humaines et matériels aux terroristes. Elle affirme avoir neutralisé un nombre important de terroristes. Des dizaines autres ont été blessés.
Dans son communiqué publié sur les réseaux sociaux, l’armée renseigne que des combattants d’un groupe armé affilié au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance jihadiste elle-même affiliée à Al-Qaïda, ont mené une attaque. Ils ont utilisé deux véhicules kamikazes et des tirs d’obus contre un poste de l’armée dimanche avant 6H00 (locales et GMT) à Mourdiah (ouest). C’était à 200 km au nord de Bamako, la capitale.
Ces dernières années, le Mali est en proie à des affrontements entre des groupes jihadistes et les forces gouvernementales, assistées par des paramilitaires russes. Les deux camps sont accusés de perpétrer de graves exactions contre les populations civiles, souvent difficiles à vérifier.
Alors que ce pays est plongé dans une crise multiforme depuis l’insurrection de groupes séparatistes et jihadistes dans le nord en 2012, l’armée communique rarement sur ses pertes.
Mais la pression des groupes armés et des militaires au pouvoir a réduit au silence la plupart des sources d’informations indépendantes dans les zones d’opérations.
Entre-temps, les affrontements continuent. En février dernier, plusieurs soldats maliens ont été tués dans une attaque d’envergure imputée à des jihadistes dans la même localité.
Josaphat Mayi