Les trois ressortissants allemands interpellés par les forces armées maliennes, dans la localité de Djabaly, dans le nord-ouest de la capitale Bamako, ont été relâchés. C’est ce qu’a annoncé Christofer Burger, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères ce mercredi 13 avril.
« Je vous confirme que les trois ressortissants allemands ont été arrêtés ce week-end à Diabaly. L’ambassade à Bamako a été en contact avec eux et leur a fourni une assistance consulaire. Tous ont été relâchés et se portent bien », a-t-il dit à la presse.
Plutôt dans la journée, une source diplomatique européenne, avait confirmé à l’AFP, que ces trois Européens suspectés de « terrorisme ». Et dont l’interpellation dans le centre du pays a été annoncée par l’armée malienne, dans la soirée du mardi, sont des Allemands membres d’une ONG présents dans le cadre d’un jumelage. Tout de même, le porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères a déclaré que les trois ressortissants allemands n’étaient « pas dans le cadre d’une mission officielle allemande », sans donner plus de détail.
Dimanche 10 avril, ces ressortissants allemands ont été interpellés au cours d’opérations menées contre des djihadistes, par le détachement des Forces armées maliennes de Diabaly, dans le centre du Mali. Alors que Annalena Baerbock, ministre allemande des affaires étrangères était attendue au Mali, lundi. Elle va rencontrer le chef de la junte militaire, le colonel Assimi Goïta, alors que Berlin envisage de retirer ses soldats du pays, avant de se rendre au Niger.
Près d’une décennie, le Mali est confronté aux attaques djihadistes récurrentes. La junte militaire tente d’enrayer cette menace à travers certaines opérations militaires dans les régions affectées. Depuis le départ des forces européennes qui combattaient aux côtés des Fama sur terrain, Bamako est accusé de recourir à l’aide des mercenaires russes du groupe Wagner, ce que les autorités nient toujours.
Dinho Kazadi