Oumar Traoré, chef de cabinet du colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne, a été tué et trois autres personnes dans une attaque contre un convoi de la présidence près de la frontière avec Mauritanie, selon une note de la présidence relayée par l’AFP.
Cette source rapporte que M. Traoré a « succombé après que sa délégation est tombée dans une embuscade près de la localité de Nara, dans une région en proie aux attaques djihadistes ». Les obsèques ont eu lieu jeudi à Kati, ville-garnison près de la capitale Bamako, précise ce document.
Les trois autres victimes sont un agent de sécurité, un entrepreneur et un chauffeur. Le document de la présidence rapporte qu’un autre chauffeur est porté disparu. Les victimes étaient venues dans le cadre d’une délégation des œuvres sociales du président pour prospecter les forages de puits pour les populations locales à proximité de la ville de Nara, non loin de la forêt du Wagadou.
Jusque-là, aucune force terroriste n’a revendiqué l’attaque. Mais un responsable administratif dans la région a estimé auprès de l’AFP que la mission n’avait pas une escorte adéquate.
Le Mali est en proie à la propagation jihadiste et aux violences terroristes depuis le déclenchement de rébellions dans le nord du pays en 2012. Malgré les efforts des militaires au pouvoir depuis 2020, la situation semble toujours échapper au contrôle. Récemment, un élu de la région où a eu lieu l’embuscade a alerté la situation sécuritaire sur place qui se dégrade de jour en jour.
Dinho Kazadi