Mali : «Nous sommes dans la logique de respecter nos engagements tout en étant réalistes» (Choguel Maïga)

« Nous avons expliqué à nos partenaires de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cédeao) que nous allons procéder de la manière inverse cette fois-ci. Nous allons voir les actions et les opérations pratiques à mener jusqu’aux élections. A partir de là, on pourrait tomber sur le 27 février comme, on peut avoir deux semaines et quelques mois de plus. Le plus important pour nous, c’est de tirer les leçons du passé », a déclaré Choguel Maïga, premier ministre malien, à RFI ce lundi 27 septembre.

Choguel Maïga appelle les partenaires du Mali d’être « plus compréhensifs et pragmatiques ». D’après lui, « il vaut mieux avoir quelques semaines de plus, même quelques mois que de se retomber dans une crise qui nous met dans l’incertitude peut à laquelle, un autre soulèvement, un coup d’État tout ce qui peut se profiler à l’horizon ».

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« Nous sommes dans la logique de respecter nos engagement tout en étant réalistes », a dit Choguel Maïga. « Nous avons dit à nos partenaires de la Cédéao qu’à la fin du mois d’octobre, nous aurons ce qu’on appelait les assises nationales de la refondation. Au sortir de ces assises, le gouvernement pourra aller voir ses partenaires avec un calendrier et chronogramme détaillé et réaliste en fonction des réalités sécuritaires, sociales et politique de notre pays », a-t-il indiqué.

Au Mali, les élections censées ramener les civils au pouvoir devraient se tenir en février 2022. Dimanche 26 septembre, une table ronde sur l’organisation des assisses nationales de la refondation et la mise en place de l’organe unique de gestion des élections s’est clôturée à Bamako, capitale malienne. Ces échanges visaient à renforcer la crédibilité du processus électoral au Mali.

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« Pendant 20 ans, nous nous sommes trouvés dans des crises politiques post-électorales. Et le dernier soulèvement politique, qui a conduit au renversement du régime est parti de la contestation de résultats des élections. Pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs, nous avons décidé d’avoir une démarché, qui minimise les risques de contestation des élections », a affirmé le premier ministre malien.

Trésor Mutombo

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