Alors que la période de transition se poursuit, plus de 80 partis politiques et organisations de la société civile ont, dans des communiqués distincts, réclamé la tenue de la présidentielle dans les meilleurs délais et le retour à l’ordre constitutionnel.
Mais quand ? Les signataires entendent recourir à « toutes les voies légales et légitimes pour le retour à l’ordre constitutionnel ». Pour le Réseau des défenseurs des droits humains au Mali (RDDHM), le pays traverse des difficultés énormes et la transition n’a pas vocation à régler tous les problèmes.
« Il est temps de sortir de cette impasse, d’autant plus que le dernier rapport de la transition a expiré le 26 mars », a déclaré Souleymane Camara, président de RDDHM.
Une autre déclaration a été faite par des associations et de partis politiques. Elles évoquent, dans un communiqué, « un vide juridique et institutionnel » et demandent aux autorités de la transition « de créer les conditions d’une concertation rapide et inclusive pour la mise en place d ‘une architecture institutionnelle, à l’effet d’organisateur, dans les meilleurs délais l’élection présidentielle ».
Les signataires du communiqué entendent recourir à « toutes les voies légales et légitimes pour le retour à l’ordre constitutionnel ».
Au Mali, la junte avait décrété, en juin 2022, que les militaires devaient rentre le pouvoir aux civils à l’issue d’une période de transition censée s’achever le 26 mars. Cela devait intervenir après une présidentielle prévue en février de la même année. Et pourtant, la présidentielle avait été reportée.
Jusque-là, une nouvelle date du scrutin n’est connue. Ce qui maintient le flou sur les intentions de la junte dirigée par le colonel Assimi Goïta d’organiser le scrutin après le 26 mars.
La Rédaction