« Les militaires à la caserne », scandent des milliers de manifestants contre la junte militaire à Khartoum, capitale soudanaise. C’est ce qu’ont rapporté les sources locales jeudi 20 janvier. Ces manifestants ont été dispersés à coup des grenades lacrymogènes par les forces de sécurité.
Des dizaines d’autres ont convergé vers la représentation de l’Onu dans la capitale avec des pancartes écrits « Non aux solutions venues de l’étranger ». En réponse à l’initiative de dialogue des Nations unies que les manifestants rejettent en bloc. Ils réclament avant toute chose la remise du pouvoir aux civils.
« La mobilisation s’est aussi étendue dans d’autres région du pays. Plus de deux mille manifestants étaient aussi à Madani, région située à près de 200 kilomètres de Khartoum pour rendre hommage aux manifestants tombés au cours de différentes protestations contre le pouvoir », a confié une source locale à l’AFP.
Au Soudan, depuis le dernier putsch du 25 octobre 2021, le comité des médecins dresse un bilan de 72 personnes tuées pendant les manifestations organisées par les militants pro-démocratie pour réclamer le départ des militaires.
Dinho Kazadi