Après le meurtre de deux opposants mozambicains ce week-end par un groupe d’hommes armés non identifiés, les États-Unis appellent à une enquête rapide et approfondie.
Cette décision est annoncée après que plusieurs balles ont été tirées sur une voiture dans laquelle ils voyageaient samedi. Il s’agit de meurtres de l’avocat de l’opposition Elvino Dias et du responsable du parti d’opposition Paulo Guambe. En fait, Washington s’est jointe à l’Union européenne pour condamner cet acte meurtrier.
« Nous nous joignons aux appels lancés par les quatre partis politiques nationaux du Mozambique pour demander une enquête rapide et approfondie », a écrit Washington dans un communiqué.
Lundi, la police mozambicaine a tiré des gaz lacrymogènes et des balles sur des manifestants dans la capitale Maputo qui s’étaient rassemblés sur les lieux. C’est là où les deux personnalités du parti d’opposition ont été abattues samedi après une élection contestée. Le Frelimo, parti au pouvoir dans ce pays d’Afrique australe depuis 1975, a été accusé de fraude électorale par les dirigeants de l’opposition, la société civile et les observateurs électoraux.
Le Département d’État a exhorté les parties prenantes de l’élection à résoudre les différends électoraux pacifiquement. Les résultats complets des élections législatives du 9 octobre au Mozambique sont attendus cette semaine.
Entre-temps, les premiers résultats montrent que le parti au pouvoir, le Frelimo, est bien parti pour remporter une nouvelle victoire. Les candidats de l’opposition dénoncent des fraudes.
Josaphat Mayi

