James Mbahimba, ambassadeur de l’Ouganda en RDC, a confirmé, mardi 15 septembre, la participation du président Ougandais, Yoweri Museveni au mini-sommet de Goma (Nord-Kivu) avec d’autres pays voisins, dimanche 20 septembre prochain.
Il l’a annoncé lors de sa rencontre avec la ministre d’état et des affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza.
«La tenue d’un mini sommet est prévue le 20 septembre. Au cours de cet évènement, les chefs d’Etat vont échanger sur beaucoup de sujets d’intérêt commun pour toute la région. L’Ouganda prend part aux travaux préparatoires et va participer à ce sommet. Une équipe d’avance était à Goma était déjà là et j’en faisais partie. L’équipe ougandaise sera à Goma dès demain (mercredi, ndlr) et la réunion des experts se tiendra samedi et le sommet se tiendra le dimanche et les chefs d’Etat sont attendus », a déclaré James Mbahimba à l’issue de l’entretien.
En début de semaine, les réseaux sociaux congolais se sont enflammés sur le report du mini-sommet de Goma suite à l’absence du Burundi et de l’Ouganda. Une absence interprétée comme étant un refus de ces deux à participer au mini-somment.
«C’est une rumeur, une mauvaise information, pour preuve, une équipe précurseur Ougandaise était à Goma, j’en faisais parti, pour une discussion et nous affirmons que le président sera présent ce dimanche au mini-sommet de chefs d’états de la régions», assure t-il.
Au cours de la rencontre entre le diplomate ougandais et Marie Tumba Nzeza, ministre d’état et des affaires étrangères, ils ont fait le point sur les questions qui seront traitées lors du mini-sommet. «Les présidents doivent se pencher sur l’intérêt commun qui est la sécurité, qui revêt tous les pays voisins», a évoqué l’ambassadeur Ougandais.
James Mbahimba a estimé «qu’il y’a une bonne relation entre la RDC et l’Ouganda. La preuve, nous renforçons la coopération de développement des infrastructures routières qui relient les deux pays».
Pour le président congolais Félix Tshisekedi, au cours de ce mini-sommet seront évoquées les questions qui touchent au bien-être entre pays voisins. Seul le Burundi n’y prendra pas part, pour cause, le calendrier chargé des officiels.
Inès Kayakumba