Dimanche 7 juillet, l’armée américaine a retiré son personnel de la base aérienne 101 du Niger, près de l’aéroport de Niamey, la capitale, avant son retrait d’une importante base de drones près de la ville désertique d’Agadez dans les semaines à venir.
Le ministère nigérien de la Défense et le département américain de la Défense indiquent, dans un communiqué conjoint, que cette opération a été menée à bien plus tôt que prévue et sans aucune complication.
D’après Kenneth Ekman, général de division de l’armée de l’air américaine, l’accent sera désormais mis sur le retrait de la base de drones de 100 millions de dollars située près d’Agadez, dans le centre du Niger. Il s’agit de ceux qui ont fourni des renseignements cruciaux sur les groupes liés aux djihadistes.
Samedi dernier, le Niger et ses voisins militaires, le Mali et le Burkina Faso, ont signé un traité de confédération. Ces pays signalent un alignement toujours plus étroit entre les pays du Sahel central déchiré par l’insurrection.
En avril, la junte au pouvoir au Niger a ordonné aux États-Unis de retirer près de 1 000 militaires du pays à la suite d’un coup d’État l’année dernière dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
S’ils ont déchiré les accords de défense avec les forces américaines, européennes et des Nations Unies, le retrait de cette base, connue sous le nom de base aérienne 201, aura probablement lieu en août prochain.
Entre-temps, la junte au pouvoir a donné aux États-Unis jusqu’au 15 septembre prochain pour retirer leurs troupes de son territoire.
Josaphat Mayi