Près de vingt-deux personnes sont mortes à Okija, dans l’État d’Anambra, Sud du Nigeria, après un mouvement de foule lors d’une distribution alimentaire le week-end, selon la police.
Tochukwu Ikenga, porte-parole de la police de l’Etat d’Anambra, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes de la bousculade.
Le commandement a présenté ses condoléances aux familles et aux amis des défunts. Il a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
« A la suite des deux mouvements de foule, le président Bola Tinubu a annulé tous ses événements officiels à Lagos aujourd’hui, y compris sa participation au Régate de bateaux de Lagos 2024 », a écrit dans un communiqué Bayo Onanuga, conseiller spécial du président samedi.
Samedi, au moins dix personnes ont péri et huit autres blessées lors d’un autre mouvement de foule à Abuja, la capitale. Ce mouvement de foule s’est produit aux abords de l’église catholique de Maitama lors d’une distribution de denrées alimentaires destinées à des personnes vulnérables et âgées.
Selon le bilan provisoire officiel, ces deux tragédies ont fait de nombreuses victimes et plusieurs blessés. Mercredi, le Nigeria a été marqué par une autre bousculade qui a eu lieu lors d’une fête foraine organisée au sein des locaux d’un lycée dans la ville d’Ibadan au sud-ouest, troisième plus grande ville du pays.
Au moins trente-cinq enfants sont morts et six autres ont été grièvement blessés lors de cet événement festif à Ibadan où petits et grands étaient conviés.
« Cela devient trop répandu et cela montre que des mesures de précaution ne sont pas prises. Chaque fois que vous distribuez des produits de première nécessité à des personnes, et qu’il n’y a pas de mesures prises pour contrôler la foule, cela engendre souvent des situations comme celle-ci », a dit Manzo Ezekiel, un des porte-paroles de la NEMA, cité par l’AFP.
Josaphat Mayi