Au moins 446 prisonniers qui ont réussi à s’évader lors de l’attaque contre une prison de l’État d’Oyo ont été retrouvés. Rauf Aregbesola, ministre nigérian de l’Intérieur, l’a annoncé dimanche 24 octobre. Mais d’après cette source, près de 392 autres détenus restent encore introuvables.
« Le gouvernement fédéral poursuivra non seulement ceux qui ont attaqué notre établissement, mais aussi ceux qui ont échappé à la détention légale », a déclaré Rauf Aregbesola dans les propos relayés par l’AFP. Il confie que les détails de prisonniers qui se sont évadés seront publiés dans les médias.
« Vous pouvez courir, mais vous ne pouvez pas vous cacher. Nous vous repêcherons », a-t-il dit.
Selon Olanrewaju Anjorin, porte-parole de l’administration de ce pénitencier, un total de 837 détenus se sont échappés après l’attaque. Ce bilan a été contredit par le ministre de l’Intérieur, qui a avancé un bilan de 838 détenus.
Vendredi 22 octobre dans la soirée, des hommes lourdement armés s’étaient introduits dans le centre pénitentiaire d’Oyo à l’aide de grenades ainsi que de dynamite. Et ont libéré 838 prisonniers. C’est une énième attaque contre une prison au Nigeria, qui est sous menace des attaques djihadistes. Le mois dernier, au moins 240 prisonniers se sont évadés après l’attaque d’un centre pénitentiaire dans l’État de Kogi au centre du pays.
Raymond Nsimba