Mardi 19 avril, Muhammadu Buhari, président nigérian, a exhorté la population à résister aux agents déterminés à provoquer l’effondrement de l’ordre public dans le pays. Il assure qu’aucun individu ou groupe ne sera autorisé à déstabiliser le Nigeria.
« Nous avons la terre, nous avons les ressources et nous avons les gens. Mais je ne sais pas pourquoi les gens se laisseront subvertir avec succès pour déstabiliser leur propre pays », a déclaré le chef d’Etat lors d’un dîner Iftar avec des gouverneurs, des ministres et des chefs d’agences gouvernementales.
Il dit être confiant qu’en dépit des défis sécuritaires actuels, le pays réussira.
Concernant les prochaines élections générales, M. Buhari a affirmé qu’étant bénéficiaire d’élections libres, équitables et crédibles, « l’introduction de la technologie et de la carte d’électeur permanent (PVC) empêchera quiconque de revendiquer à nouveau des millions de voix dans le pays ».
Ces derniers temps, des confessions religieuses l’ont accusé son administration de promouvoir la corruption. Et certaines ont appelé à la démission du président Buhari. Pour cause, qu’il n’a pas réussi à protéger les vies et les biens des Nigérians.
Au Nigeria, le nord-ouest et le centre sont frappés par une recrudescence d’enlèvements et d’attaques de masse imputés pour la plupart à des bandes criminelles lourdement armées. Dans le nord-est du pays, les militaires luttent également contre une insurrection djihadiste vieille de plus de 10 ans. Cette dernière a fait plus de 40.000 morts et deux millions de déplacés.
Ali Maliki