Lundi 19 septembre, des centaines d’étudiants ont bloqué la route principale de l’aéroport de Lagos, la capitale commerciale du Nigeria, scandant et brandissant des pancartes.
Selon les médias locaux, ils protestent contre l’interruption des cours causée par une grève des professeurs.
Ce rassemblement des étudiants en colère a causé d’énormes embouteillages dans une ville déjà aux prises avec des embouteillages quotidiens. De dizaines de policiers armés regardaient ces manifestants à distance.
« Nous avons déjà repris la route malgré les pluies, ils ont mobilisé de nombreux agents de sécurité pour nous apprivoiser, mais rien ne nous ébranlera jusqu’à ce que nos élèves reprennent leurs cours », a déclaré un membre de l’Association nationale des étudiants nigérians (NANS) à un média local.
Le week-end dernier, l’Association nationale des étudiants nigérians (NANS) avait menacé d’occuper les principaux aéroports pour envoyer un message indiquant que les étudiants en avaient assez de l’impasse salariale entre les professeurs et le gouvernement du président Muhammadu Buhari.
En février dernier, le syndicat du personnel académique des universités publiques (Asuu) a déclenché une grève réclamant davantage des fonds pour l’enseignement supérieur, laissé à l’abandon depuis des décennies. Mais le principal syndicat se dit être prêt à mettre fin à sa grève de sept mois que si des accords concrets sont conclus avec le gouvernement nigérian.
Joe Kashama