Nnamdi Kanu, leader du mouvement des peuples autochtones proscrit du Biafra (IPOB), a été arrêté et ramené à Abuja, capitale du Nigeria, pour être jugé. C’est ce qu’a annoncé Abubakar Malami, ministre nigérian de la Justice, dans un point de presse ce mardi 29 juin. Il affirme qu’il était en «liberté sous caution concernant les onze chefs d’accusation, dont la trahison présumée».
Pour Abubakar Malami, Nnamdi Kanu a été arrêté après une opération conjointe des agences de sécurité nigérianes et l’Interpol. «Nnamdi Kanu a comparu devant le tribunal sans son avocat ni aucun membre de son équipe de défense. Son procès est renvoyé jusqu’au 26 juillet», a-t-il déclaré.
Depuis 2009, Nnamdi Kanu utilise sa station radio, qui émet depuis Londres en Angleterre pour appeler à l’indépendance du Biafra. La justice nigériane l’accuse d’inciter ses partisans à la violence à l’égard de forces de sécurité. Selon le ministère de la Sécurité, Nnamdi Kanu a établi une aile paramilitaire.
Ali Maliki