Au moins seize militaires abattus. Onze autres blessés. Plusieurs véhicules détruits. C’est le bilan avancé par les sources sécuritaires après une attaque terroriste à Borno, État situé dans le nord-est du Nigeria. Les sources sécuritaires l’ont annoncé jeudi 16 septembre. Cette attaque a été revendiquée par le groupe de l’État islamique de l’Afrique de l’ouest (ISWAP) qui affirme que «ses combattants avaient tué vingt-cinq soldats dans une embuscade contre un convoi militaire».
Mais un porte-parole de l’armée n’était pas immédiatement disponible pour réagir. «Les djihadistes ont fait exploser des bombes en bord de route avant d’ouvrir le feu au moyen de lance-roquettes sur le convoi militaire qui circulait entre la capitale de l’État de Borno et la ville garnison de Monguno», ont confié les sources citées par l’AFP.
D’après une autre source militaire, «les djihadistes ont déclenché sept engins explosifs improvisés (IED) sur la route lors du passage du convoi».
Selon les témoignages de résidents, l’ISWAP a installé des postes de contrôles, rackettent et tuent des automobilistes. C’est après que ce groupe terroriste a récemment intensifié ses attaques contre les civils sur l’axe Maiduguri-Monguno. «Ces attaques quasi quotidiennes ont incité les militaires à effectuer des patrouilles le long de cette route», ont indiqué les sources militaires.
Cette attaque intervenue mercredi est l’une des plus meurtrières menées par Iswap contre les forces armées nigérianes en 2021. Mais l’armée nigériane peine à vaincre une insurrection islamiste qui a fait plus de 40.000 morts en 12 ans.
Trésor Mutombo