Inculpés notamment pour tentative de trafic illégale de pétrole brut, vingt-six hommes ont comparu devant la Haute cour de Port Harcourt, dans l’Etat de Rivers, lundi et mardi 15 novembre.
Ces hommes sont accusés d’avoir tenté de vendre du pétrole brut dans la zone économique exclusive du Nigeria sans autorisation légale. Selon les autorités citées par Reuters, le navire avait fait une fausse déclaration d’attaque de piraterie. Il était entré dans une zone réglementée sans autorisation et avait tenté de charger illégalement du pétrole brut, renseignent-elles.
Les accusés nient pourtant ces accusations. Mais le juge a ordonné leur détention sur leur navire sous la garde marine nigériane. D’après des documents judiciaires, le capitaine est un ressortissant indien. Les membres d’équipage sont originaires de Pologne, d’Inde, du Sri Lanka et du Pakistan.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, dépend essentiellement du pétrole. Mais le vol de pétrole fait perdre au pays plus de 400 000 barils par jour à la pétrolière. Le 17 août dernier, la Guinée équatoriale avait, à la demande des autorités nigérianes, arrêté l’Heroic Idun, navire capable de transporter deux millions de barils de pétrole, pour avoir navigué sans pavillon d’identification, fui la marine nigériane et navigué dans les eaux équato-guinéennes sans autorisation préalable.
La Rédaction