Tout et rien à la fois! Le football, sport roi de surcroit, ne croît et ne croit plus en rien. De quoi faire dire à certains que cette démission est une bénédiction. Le 16 juin dernier, Constant Omari, a démission de son poste de président de la Fédération congolaise de football.
Faut-il des Actu-poésie* en ce sens pour que tant d’autres démissionnent ? Le point commun entre tous nos footballs(féminin, junior, sénior,…) c’est la médiocrité !
Ô mari constant, que reste-t-il 18 ans après ton mariage avec la FECOFA?
Le fou-balle qui se fout de notre fichu football qui saigne et baigne dans l’océan de la médiocrité. Football de la honte, loin des standards ordinaires, comme quoi partir est aussi synonyme de courage qu’on y soit poussé ou pas. Surtout quand on part alors qu’il nous reste encore 6 mois de légitimité. Mais devrait-on s’arrêter là ? Seul l’avenir nous le dira…
Ô mari constant, que reste-t-il 18 ans après ton mariage avec la FECOFA?
Un mariage gâché, honteux et malheureux. Heureusement que le divorce existe! Et pendant que plusieurs crises financières ont miné la FECOFA, le train de vie des ses gérants n’a jamais été aussi minable que l’institution. De quoi faire dire à certains que ce départ est une bénédiction. Au concerné de justifier avec raison « personne n’est parfait »…
Ô mari constant, que reste-t-il 18 ans après ton mariage avec la FECOFA?
Pendant que la mentalité populaire sait qu’on ne peut se fier à la FECOFA, le démissionnaire lui est fier car il aurait donné à cette institution de la visibilité… Il ne manque d’éléments à mettre à son actif de dirigeant. Doit-on se fier à cette fierté ? Je ne vais répondre pour personne. Mais le problème est là. Ne mettons pas un autre problème à la tête de l’institution. Diriger n’est pas facile au Congo…
Christian Goombo