La situation reste confuse à Ouagadougou la capitale du Burkina Faso. Pour l’instant, « on ne parle pas encore de coup d’Etat. On parle d’une mutinerie de quelques militaires », confie une source sur place.
« Les accès au palais présidentiel sont bloqués et la radio télévision nationale n’émet plus depuis un moment. L’accès à l’ORTM est aussi bloqués par des militaires », poursuit cette source sur place à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.
Au quartier Ouaga 2000, les gens circulent ainsi que dans d’autres quartiers périphériques. La situation est un peu inhabituelle dans la ville. « Le centre-ville lui est barricadé par des militaires. Ils interdisent aussi l’accès à la Primature », ajoute la source.
Les militaires à la base de la mutinerie seraient ceux du Camp Baba Sy, un camp proche du palais présidentiel. Actuellement, la situation est relativement calme. Les tirs entendus la nuit et tôt ce matin ont cessé. Mais, la confusion règne encore dans une bonne partie de la ville.
Dans un communiqué parvenu à Sahutiafrica, le colonel Paul-Henri Damiba, chef de la junte au pouvoir, a appelé au calme. Il affirme que les négociations avec les mutins sont en cours. Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement, a démenti les rumeurs, qui bruissent sur les réseaux sociaux, faisant état de l’arrestation d’Albert Ouédraogo, Premier ministre.
Alimasi Kambale