Au moins huit femmes de nationalité burundaise, dont l’âge varie entre 18 et 30 ans, ont été sauvées de présumés trafiquants d’êtres humains. C’est ce qu’a annoncé la Direction du contrôle de la citoyenneté et de l’immigration (DCIC) mardi 31 août. D’après cette institution, les femmes étaient en transit vers un autre pays inconnu.
«Elles ont été amenées en Ouganda, emmenées au Kenya, puis déportées en Ouganda. Les trafiquants essayaient de perturber notre sécurité avant que les femmes ne puissent quitter le pays par avion», a déclaré Agnès Igoye, vice-présidente du bureau national de prévention de la traite des personnes en Ouganda.
Elle affirme que les trafiquants ont confisqué leurs documents de voyage avant de les réserver dans un hôtel à Kampala. «Un suspect a été arrêté. Nous avons soumis les femmes à des examens médicaux et aucune d’entre-elles n’a été agressé sexuellement. Nous sommes en pourparlers avec les autorités burundaises pour garantir qu’ils soient rendues à leur gouvernement», a-t-elle indiqué.
L’Ouganda est utilisé comme point de transit pour les trafiquants d’êtres humains qui emmènent des filles et de femmes du Burundi voisin, en les promettant de trouver du travail au Moyen-Orient, selon la commission de contrôle des citoyens et de l’immigration de l’Ouganda.
Ali Maliki