Mardi 02 mai, le Parlement ougandais a adopté, sans modification, l’un des projets de loi anti-LGBTQ les plus sévères au monde.
Cette loi prévoit notamment des longues peines d’emprisonnement et la peine de mort. Elle est renvoyée au président Yoweri Museveni qui peut la signer, y opposer son veto ou la renvoyer à nouveau au parlement.
Début avril, M. Museveni avait demandé que certaines parties de la législation initiale votée en mars soient atténuées.
Selon la presse locale, le nouveau projet de loi conserve la plupart des mesures les plus sévères de la législation adoptée en mars, qui avait été condamnée par les États-Unis, l’Union européenne, les Nations unies et de grandes entreprises.
Les dispositions retenues dans le nouveau projet de loi prévoient la peine de mort dans les cas « d’homosexualité aggravée », terme utilisé par le gouvernement pour décrire des actes tels que les relations sexuelles entre homosexuels lorsqu’ils sont séropositifs.
Ce texte prévoit une peine de 20 ans pour la promotion de l’homosexualité. Ce qui, selon les militants, pourrait criminaliser toute action de défense des droits des lesbiennes, des gays, des bisexuels, des transgenres et des queers.
Le président ougandais, qui semble virulent aux droits des LGBTQ, a indiqué qu’il avait l’intention de signer la loi une fois que certains changements auraient été apportés, notamment l’ajout de mesures visant à « réhabiliter » les homosexuels.
Joe Kashama