Lundi 13 novembre, la Chine a appelé les créanciers de la Zambie à assumer une juste charge dans la restructuration de la dette de ce pays africain.
D’après Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, la décision de la Chine est intervenue après que le FMI et les créanciers officiels de la Chine ont exprimé des réserves sur un accord conclu par la Zambie avec les détenteurs d’obligations étrangères.
« Tous les créanciers doivent travailler ensemble et participer à l’élimination de la dette de la Zambie conformément au principe d’action commune et de fardeau équitable », a déclaré Wang Yi dans une réponse fixée sur les réserves concernant l’accord avec les obligataires.
La Zambie a fait défaut il y a trois ans. Le pays avait finalement conclu un accord de principe avec un groupe d’obligataires, fin octobre dernier, moins de deux semaines après avoir conclu un accord de restructuration avec les créanciers officiels.
Mais, le porte-parole de la FMI indique dans un communiqué que les services du FMI ont travaillé avec les autorités et leurs conseillers pour évaluer les implications de l’accord de principe proposé.
« Des discussions et modifications supplémentaires sont nécessaires pour que cette proposition initiale soit plus pleinement conforme aux exigences du programme. Nous comprenons que les autorités ont l’intention de discuter davantage avec leurs créanciers dans les prochains jours », précise le communiqué.
Vendredi dernier, la Zambie et un comité d’obligataires ont poursuivi les négociations, selon le ministère des Finances du producteur de cuivre. Il précise que les négociations ont eu lieu après que le comité officiel des créanciers, co-présidé par la Chine, la France et le FMl, a exprimé ses doutes au cours des derniers jours sans pourtant donner de détails sur la nature de ces doutes.
Josaphat Mayi