Une attaque d’hommes armés a fait au moins dix morts et sept blessés dans le rang de l’armée dans la région de Chatoumane, située dans l’ouest du Niger, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Selon l’armée, une horde de criminels, venus par centaines à moto, a tenté de prendre le contrôle du détachement de Petelkole. Elle assure avoir neutralisé au moins vingt-six assaillants.
Pourtant, des opposants ont, dans des publications sur les réseaux sociaux, fait état d’un bilan bien plus lourd. Bien plus, sanglant. Aussitôt, les autorités l’ont balayé d’un revers de la main. Pour l’état-major des armées, il s’agit d’une campagne d’intoxication orchestrée par « des adversaires du peuple nigérien visant à saper le moral de troupes ».
Voisin du Mali et du Burkina Faso, le Niger est, depuis 2017, confronté à la menace djihadiste avec des attaques de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI). Ces attaques djihadistes ont fait près de 1.500 morts, parmi les civils et les militaires.
La Rédaction