Ce lundi 6 novembre, une manifestation de l’opposition a été dispersée par les forces de l’ordre à coups de gaz lacrymogène à Antananarivo, capitale malgache.
Lors de cette manifestation, Jean-Jacques Ratsietison, candidat à la présidentielle, a été interpellé. Un petit cortège d’opposants a tenté une nouvelle fois de rejoindre l’emblématique place du 13-Mai en dépit d’une interdiction préfectorale. Mais, le centre était quadrillé par les forces de l’ordre, rapporte l’AFP.
Pour Roland Ratsiraka, candidat du collectif, l’arrestation de M. Ratsietison n’était pas une solution. « Nous avons déposé une plainte au tribunal administratif contre la décision du préfet d’interdire les manifestations Place du 13-mai. Le préfet ne respecte pas la loi », a-t-il déclaré.
A Madagascar, l’opposition, réunie dans un collectif au sein duquel chacun se présente toutefois individuellement à la fonction suprême, ne faiblit pas la pression. Depuis, elle appelle régulièrement à manifester pour dénoncer un « coup d’Etat institutionnel » orchestré par le président Andry Rajoelina. Les opposants réclament aussi une « élection libre et équitable ».
Le premier tour de la présidentielle dans cette île de l’océan Indien est prévu le 16 novembre. Le président Andry Rajoelina est candidat à sa propre succession.
La Rédaction