Au Cameroun, où le scrutin présidentiel est prévu le 12 octobre, la campagne électorale s’est offerte ce week-end avec les rassemblements politiques des principaux.
Le meeting de Cabral Libii, candidat de l’opposition pour le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), s’est tenu dimanche en fin d’après-midi sous une belle pluie à Douala. Près d’un millier de personnes étaient présentes, pour la plupart vêtues des couleurs de la formation politique a constaté un journaliste de l’AFP sur place.
Au même instant, l’ancien ministre du Tourisme, Bello Bouba Maïgari, rassemblait plusieurs centaines de partisans de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), selon un journaliste de l’AFP.
L’avocat et candidat Akere Muna était également présent pour annoncer son retrait de la course et son soutien à M. Maïgari. Le président sortant Paul Biya, qui a quitté Yaoundé la semaine dernière pour un « voyage privé en Europe » dont le lieu exact, la durée ou le motif n’ont pas été divulgués, est également entré en campagne en dévoilant dans la nuit de vendredi à samedi sa profession de foi et un clip de campagne.
Ce clip parfois surprenant a été très commenté, en particulier sur les réseaux sociaux, pour son large recours à l’intelligence artificielle, presque exagéré et accumulant les scènes irréalistes.
L’opposant camerounais Maurice Kamto, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée début août, a appelé jeudi les électeurs à « voter librement » dans une vidéo sur sa page officielle Facebook, après l’impossibilité d’anciennement une coalition avec le candidat de l’opposition.
Le 12 octobre, Paul Biya briguera un huitième septennat présidentiel face à 11 autres candidats. Au pouvoir depuis 1982, M. Biya part grand favori face à une opposition divisée.
AFP/Sahutiafrica