Mathias Dzon, 73 ans, a déposé un recours pour demander l’annulation du scrutin présidentiel du 21 mars à la Cour Constitutionnelle. Arrivé 3ème avec 1,90 %, derrière feu Guy Brice Kolélas (7,84 %) et Sassou N’Guesso avec 88,57 %, cet ancien ministre de Sassou N’Guesso de 1997 à 2002, estime que la présidentielle de 2021 n’a pas été démocratique.
«Ma requête en annulation du scrutin du 21 mars 2021 tient essentiellement à trois raisons. La première raison, c’est l’existence de nombreuses irrégularités observées dont l’absence de vraies listes électorales issues de la révision de 2021, l’existence des bureaux clandestins dans les sièges du PCT (Parti congolais du Travail) et au domicile des députés et des responsables du PCT; l’interdiction de mes représentants dans les bureaux de vote, la transhumance des électeurs et des urnes; la distribution d’argent à une grande échelle; le vote des mineurs et des étrangers, etc. La deuxième raison tient à la proclamation précipitée des résultats plutôt préétablie. La troisième raison tient à la non application de l’article 70 de la Constitution du fait de l’empêchement définitif d’un des sept candidats à l’élection présidentielle», a-t-il déclaré.
La liste des irrégularités observées durant la présidentielle n’est pas exhaustive. Il reste alors l’avis de la Cour Constitutionnelle qui va se prononcer après étude des éléments fournis par la candidat opposant.
Achille Tshitoko