Mahamudu Bawumia, vice-président ghanéen et candidat du parti au pouvoir, a, lors de son premier grand meeting de campagne, promis de créer des emplois aux jeunes.
« Notre vision est claire. Nous allons créer des emplois, responsabiliser les jeunes, offrir une amnistie fiscale et libérer le potentiel du secteur privé pour conduire la transformation économique du Ghana. Nous sommes le parti de l’emploi, et sous notre gouvernement, chaque Ghanéen qui veut travailler trouvera l’opportunité de le faire », a-t-il déclaré lors de cet événement organisé à Takoradi, la troisième ville du pays.
Selon les experts politiques, l’élection présidentielle au Ghana s’annonce serrée entre M. Bawumia, du NPP, et l’ancien président John Dramani Mahama, du Congrès national démocratique (NDC), parti d’opposition. Les deux candidats sont tous deux originaires du nord du pays. Dans son discours, M. Bawumia a réitéré l’engagement de son parti à améliorer l’accès à l’éducation. Une promesse qui ajoute une dimension régionale au scrutin de décembre.
« Nous veillerons à ce que chaque enfant, d’où qu’il vienne, ait accès à une éducation de qualité. Il ne s’agit pas seulement d’une promesse, mais d’un engagement que nous tiendrons », a-t-il promis.
Depuis des décennies, le Ghana connaît sa plus grave crise économique, marquée notamment par une inflation galopante et une augmentation du chômage, notamment chez les jeunes, part importante de l’électorat du pays. Le pays, l’une des démocraties les plus stables d’Afrique de l’Ouest, a connu une récession économique en 2022, qui s’est traduite par une inflation record dépassant les 50%.
L’économie sera un thème majeur de la campagne présidentielle, alors que l’opposition cherche à présenter l’accord de 3 milliards de dollars du Ghana avec le FMI de 2022 comme une preuve de l’échec de la gestion économique du NPP.
Josaphat Mayi