Lundi 17 octobre, Atiku Abubakar, candidat à la présidentielle au Nigeria, du parti démocratique des peuples (PDP), parti d’opposition, a promis de mettre fin au banditisme dans l’Etat nordiste de Kaduna et de relancer les industries mortes de l’Etat.
Il accuse le parti au pouvoir, Congrès des progressistes (APC), d’avoir laissé tomber les Nigérians et de ne pas vouloir que son parte gagne l’élection présidentielle de 2023. « Je prendrai au sérieux les problèmes concernant Kaduna si le peuple vote en masse et veillera à ce que je remporte les élections de 2023 », a dit l’ancien vice-président.
Il remercie les habitants de Kaduna de lui avoir accordé le plus grand nombre de voix lors du scrutin présidentiel en 2019.
« Permettez-moi de vous remercier pour votre soutien en 2019. Vous m’avez donné le plus grand nombre de votes en 2019 et je pense que vous le ferez cette fois-ci. Je suis venu ici au nom du PDP pour vous dire que si vous votez pour nous, nous mettrons fin à l’insécurité à Kaduna. Nous relancerons les industries de Kaduna en partenariat avec le secteur privé de Kaduna », a déclaré M. Abubakar.
Après ses deux mandats, le président Muhammadu Buhari. Le Nigeria s’apprête à élire un nouveau président. Il y a dix-huit candidats à la présidence, dont une femme. Les électeurs éliront également les législateurs du Sénat et du Congrès lors du scrutin du 25 février.
Le président sortant laisse le Nigeria aux prises avec une inflation élevée, une production de pétrole à des niveaux record et des forces de sécurité aux prises avec des djihadistes, des hommes armés séparatistes et des gangs criminels à travers le pays.
Ali Maliki