« Je sais que beaucoup sont inquiets de la hausse de l’insécurité due aux activités terroristes dans certaines parties du pays. Le gouvernement travaille dur pour que les élections générales de 2023 soient sûres », a assuré le président Muhammadu Buhari, qui termine son second mandat sous le feu des critiques, dans un discours télévisé dimanche 12 juin.
Le président nigérian affirme que « le droit de Nigérians de choisir un gouvernement sera préservé et protégé ». « Je vous promets également un processus électoral libre, équitable et transparent », a-t-il dit dans les propos relayés par l’AFP.
« Nous devons garder une attitude raisonnable pendant la campagne et l’élection. Il ne faut pas considérer cela comme une question de plus faire ou plus mourir. La démocratie, c’est que le peuple puisse exprimer sa volonté. Il doit y avoir des gagnants et des perdants », a indiqué le président Buhari.
Au Nigeria, la campagne présidentielle est officiellement lancée. Le scrutin va opposer Bola Tinubu, ancien gouverneur de Lagos et Atiku Abubakar, ancien vice-président. Désignés respectivement par le Congrès des progressistes (APC), parti au pouvoir, et le Parti démocratique populaire (PDP), les deux candidats sont septuagénaires et richissimes. Et à plusieurs fois, ils ont été accusés de corruption.
C’est une présidentielle qui va se dérouler dans un contexte sécuritaire précaire. Le pays est sous menace d’insurrection djihadiste dans le nord-est depuis plus d’une décennie. Entre-temps, des bandes criminelles appelées « bandits » sont actives dans le nord-ouest et le centre. Des bandits tuent et mènent de kidnapping de masse dans des établissements scolaires. Et exigent de rançon pour libérer leurs otages.
Trésor Mutombo