Ce vendredi 18 novembre, la campagne électorale prend fin en Guinée équatoriale, où les Equato-guinéens sont appelés à élire un chef de l’Etat ainsi que les membres du parlement ce dimanche 20 novembre.
La campagne électorale se déroule dans une ambiance formelle, même si elle est dominée par les meetings et les affiches du président Teodoro Obiang Nguema, 80 ans. Les deux partis d’opposition se montrent peu visibles sur le terrain. Les affiches de campagne de l’opposition sont régulièrement déchirées ou recouvertes par des portraits du président Obiang souriant, rapporte l’AFP.
Cette source renseigne aussi que les médias d’Etat diffusent en boucle des portraits du président sortant et le slogan « Continuité » du PDGE, parti au pouvoir, mais aussi les meetings de M. Obiang et rediffusés en boucle au détriment de ceux des opposants.
Au pouvoir de 43 ans, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, 80 ans, brigue un sixième mandat. Et sera face à deux challengers. Il s’agit d’Andrès Esono Ondo et Buenaventura Monsuy Asumu. Le premier est candidat de la Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), seule formation politique d’opposition autorisée. La plupart de parti d’opposition sont interdits. Le second est candidat du parti de la Coalition sociale-démocrate (PCSD), allié à la coalition présidentielle aux législatives (PDGE).
En Guinée équatoriale, le gouvernement avait avancé l’élection présidentielle, en justifiant sa décision par le souci de réduire les coûts d’organisation du scrutin sur fond de crise économique. Malabo a, fin octobre, fermé les frontières « pour éviter l’infiltration de groupes qui peuvent tenter de déstabiliser la campagne ». Et ordonné quelques semaines plus tôt à des milliers de travailleurs « sans-papiers » de regagner leur pays d’origine.
La Rédaction