Devant des milliers de militants, Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle, a, jeudi 23 novembre lors de son meeting à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, Est de la RDC, promis de restaurer la paix dans cette région en proie à l’instabilité.
A Goma, l’opposant était attendu par une grande foule à l’aéroport de Goma. Venus accueillir, les militants d’Ensemble pour la République n’ont pas eu accès aux installations de l’aéroport. « Nous nous demandons si le non-accès à l’aéroport est la nouvelle politique adoptée pour accueillir tous les candidats ou soit une mesure sévère pour déstabiliser les candidats de l’opposition », a dénoncé un cadre d’Ensemble.
Finalement, l’avion de Moïse Katumbi a atterri à 17 heures passées de quelques minutes. L’ancien de l’ex-grand Katanga, de blanc vêtu, descend de l’appareil. Accompagnés par ses alliés : Augustin Matata Ponyo, Seth Kikuni et Franck Diongo. L’homme est escorté par la foule jusqu’au stade d’Afia dans le quartier des Volcans, où il a tenu un meeting. « Pas de RDC sans le Nord-Kivu, on ne doit pas céder même un centimètre de notre territoire. Je viens trouver une solution à la question du M23 », a promis Moïse Katumbi sous les acclamations de la foule.
Il affirme que dès le premier mois de son mandat, il va créer un fond spécial pour le Nord-Kivu et l’Ituri, confronté à l’activisme de groupes armés. « Est-ce qu’on se comprend ? Et vous savez ce fond spécial sera de combien ? Cinq milliards de dollars américains », a-t-il déclaré. Moïse Katumbi promet aussi de s’installer à Goma pour en « finir avec l’insécurité ».
Après Goma, M. Katumbi doit se rendre à Sankuru pour poursuivre sa campagne électorale, selon Ensemble.
Alors que Moïse Katumbi tenait son meeting à Goma, le candidat Félix Tshisekedi, lui, était à Kindu, où il s’est offert un bain de foule. En RDC, la présidentielle est prévue le 20 décembre. Face à Félix Tshisekedi, l’opposition se présente en ordre dispersé dans un scrutin à un seul tour.
RK et Béni Bavila