Candidat à sa propre succession, le président Tshisekedi est-il prêt à accepter une défaite à la présidentielle du 20 décembre ? « Si cela revient à quelqu’un d’autre et que j’ai vraiment perdu légitimement, alors c’est la démocratie. Nous devons accepter la défaite », a déclaré le président Tshisekedi à Financial Times.
Mais, il rejette les rumeurs d’élection présidentielle truquées. Pour lui, c’est à chaque fois que « l’opposition crie au voleur ». « Ils sont tous venus concourir aux élections. S’ils n’avaient aucune chance de gagner, ils ne seraient pas venus. Ils sont venus parce qu’ils pensent qu’ils ont une chance », a dit Félix Tshisekedi.
A la présidentielle, le président Tshisekedi affronte une vingtaine de challengers, dont deux principaux candidats d’une opposition fissurée. Il s’agit de Martin Fayulu et Moïse Katumbi.
Le président congolais brigue un second mandat. Il rêve d’une victoire convaincante. « La dernière fois, je n’étais pas très optimiste », a expliqué le candidat numéro 20, se référant au scrutin de 2018, dont les résultats ont été contestés par Martin Fayulu.
Entre-temps, des candidats sont en pleine campagne électorale qui se termine le 18 décembre, deux jours avant le vote. Félix Tshisekedi est attendu ce mardi à Lubumbashi. Moïse Katumbi, lui, est à Lisala, dans le Sud-Ubangi. Martin Fayulu se prépare à se rendre dans l’ex-grand Equateur.
Béni Bavila