Après la répression d’une manifestation de l’opposition contre un « simulacre des élections », Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle, dénonce la répression les manifestants.
Pour Ensemble pour la République, parti de Moïse Katumbi, un point de non-retour vient d’être franchi. « Cette première marche sera suivie d’autres actions dans tout le pays. La tricherie, la fraude et le mensonge ne passeront pas. J’exprime ici ma compassion aux blessés et aux victimes de la dictature. Leur courage à défendre pacifiquement la liberté et la démocratie s’inscrit dans la ligne de nos héros », a déclaré le leader d’Ensemble.
Maintenue malgré l’interdiction des autorités, la marche de l’opposition pour dénoncer « le simulacre des élections » a été dispersée à coup de gaz lacrymogène par la police nationale congolaise mercredi 27 décembre, à Kinshasa. L’opposition exige l’annulation des élections.
Lors de cette manifestation interdite pour des raisons sécuritaires, un important dispositif sécuritaire a été déployé devant le siège de l’Ecidé, parti de Martin Fayulu. La police a accusé les organisateurs de la manifestation d’avoir utilisé des mineurs.
Pour l’instant la Céni continue de publier les résultats partiels de la présidentielle. Le vainqueur de cette présidentielle doit être connu le 31 décembre.
Josaphat Mayi