Après la confirmation des résultats présidentielle par la Cour constitutionnelle, les États-Unis et le Royaume-Uni félicitent le président Tshisekedi pour sa réélection avec près de 70% des suffrages.
Washington note tout de même des « incidents de fraude et de corruption qui ont soulevé des doutes sur l’intégrité des résultats ». Il recommande au gouvernement congolais de travailler à « la construction de la cohésion nationale avec le leadership, la responsabilité et l’inclusion à tous les niveaux ».
Les Etats-Unis demandent à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) d’assurer une plus « grande transparence » en ce qui concerne le tableau des résultats des législatives nationales, provinciales et municipales.
Le Royaume-Uni de son côté, via une déclaration de son ministre d’État aux Affaires étrangères, Lord Benyon, affirme rester un partenaire engagé du peuple congolais. Il se dit prêt à travailler de façon constructive avec le président Tshisekedi durant son second mandat, en renforçant notamment les liens économiques entre les deux pays.
Pourtant, les résultats de la présidentielle sont contesté par l’opposition qui exige l’annulation des élections. Pour des opposants, le scrutin a été « chaotique ». Deux principaux challengers du président Tshisekedi, Moïse Katumbi et Martin Fayulu, ont refusé d’introduire leur recours à la Cour constitutionnelle qu’ils reprochent d’être trop proche du président Tshisekedi.
Le président Tshisekedi doit prêter serment le samedi 20 janvier au stade des Martyrs. Pour les cadres de l’Union sacrée, coalition, le chapitre de la présidentielle est tournée. Mais, l’opposition ne décolère pas et dénonce une fraude que « l’article 64 de la constitution se doit de réparer ».
Ben Tshokuta